Suite à une rupture amoureuse dévastatrice, Marion traverse une période de douleur insoutenable qui affecte considérablement sa vie sociale et professionnelle. 

Très appréciée de sa hiérarchie, elle se voit alors proposer un congé sans solde pour lui permettre de se ressaisir. Mais souffrant d'autophobie, cette pause forcée produit l'effet inverse, et la jeune femme se laisse entraîner dans une spirale dépressive. 

Alors que tout semble perdu, elle reçoit la visite salutaire de Jenny. Persuadée que cette phobie est la clé de tous ses problèmes, son amie et confidente l'invite à soigner le mal par le mal en lui proposant de se mettre au vert quelques jours. N'ayant plus rien à perdre, Marion suit les conseils bienveillants de Jenny et se retire dans une vieille maison de campagne, en compagnie de son fidèle ours en peluche, Samy. 

C'est dans ce havre de paix apparent qu'elle croise le chemin de Martine, une septuagénaire autoritaire qui lui révèle le passé tragique de la maison dans laquelle elle séjourne. 

Marion, très fragile psychologiquement, refuse de croire son aînée jusqu’au jour où elle met la main sur le journal intime d'une petite fille portant le même prénom qu'elle, et dont les récits poignants corroborent ceux de Martine. 

Marion n'est pas prête pour ça et décide de rentrer en ville. Alors qu’elle s’apprête à quitter les lieux, la sonnerie d’un vieux téléphone retentit dans la pièce voisine. Obnubilée par cet appel, la jeune femme se laisse convaincre de rester et raccroche sans remarquer que la prise de l’appareil est débranchée. 

Marion ne le sait pas encore, mais elle s’apprête à vivre une succession d'événements troublants qui vont mettre à mal sa santé mentale. 

Entre les visions terrifiantes d'une petite fille fantomatique errant dans la maison, le son lugubre d'une boîte à musique qui joue sous son lit en pleine nuit et le regard sinistre d'un homme qui l'observe par la fenêtre, la jeune femme va devoir puiser dans ses dernières ressources pour affronter ce cauchemar éveillé et accepter que son destin puisse être lié à celui de la fillette au journal.