Pitch

Suite à une rupture amoureuse dévastatrice, Marion est anéantie. Sur les conseils d’une amie, elle part se ressourcer à la campagne. Mais ce séjour, qu’elle pensait salvateur, vire rapidement au cauchemar.

Le Mot de la Production

NOTRE PREMIER LONG MÉTRAGE

Pour son premier long métrage, Mélusine Production a choisi de s'impliquer dans un sujet d’actualité fort : les blessures invisibles laissées par les traumatismes d’enfance. Le film, réalisé par Olivier Besanceney, mêle habilement réalisme et surnaturel pour explorer la frontière fragile entre ce qui est vécu et ce qui est imaginé.

Des apparitions, des visions troublantes...

Oui, Samy est bien un film fantastique. Si l’histoire démarre dans un cadre réaliste, celui de Marion, une jeune femme en rupture, venue se reconstruire dans une maison isolée, elle glisse peu à peu dans une ambiance étrange, presque irréelle. Des apparitions, des visions troublantes, une fillette recluse, des phénomènes qui défient la logique : tout dans le film vient brouiller les repères du spectateur. Le fantastique ne se manifeste pas par de grands effets spectaculaires, mais par une inquiétante étrangeté qui envahit peu à peu le quotidien du personnage.

LE FANTASTIQUE COMME LANGAGE

Ce glissement vers l’irrationnel permet au film de donner une forme sensorielle aux douleurs intérieures de Marion. Le fantastique ici n’est pas un simple artifice : il sert de langage pour représenter ce qui ne peut pas se dire, ce qui hante. En cela, Samy s’inscrit dans la grande tradition du fantastique psychologique, où l’horreur vient de l’intérieur. Olivier Besanceney signe ainsi une œuvre intime, poétique et dérangeante, qui ose parler de souffrance avec une grande justesse visuelle et émotionnelle.